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 Naoru Meian' ~Finish

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Naoru
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Naoru


Nombre de messages : 1179
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Naoru Meian' ~Finish Empty
MessageSujet: Naoru Meian' ~Finish   Naoru Meian' ~Finish Empty2013-06-18, 11:54

¤ Identité du personnage ¤

Nom : Meian’
Prénom : Naoru
Age : 26ans
Sexe : M
Faction : Valinguite.
Métier : Pirate Alline



¤ Structure du personnage ¤

Physique et compétences : 


Je suis né du vent des sables et des plus belles ténèbres. La vie a forgé sur mon corps des mains de marin, habituées aux nœuds et aux grandes escalades ; des doigts habiles à l’épée et au fouet –je n’aime pas voir un combattant s’esquiver -, des bras forts pour lancer comme pour tirer, l’homme, l’ancre ou la voile. Je m’entraîne à l’existence, et elle me le rend bien, à coups effrénés, cicatrices fournies et brûlures ardentes.
Je suis grand, sans être septentrional, et je protège mon corps de multiples apparats. Chemise en toile, vestes et manteaux de cuirs légers ; bijoux volés, appartenus, hérités ; chapeaux de tous horizons, bien qu’un bandana suffise parfois aux jours d’été. Une certaine rigueur vestimentaire suit mes entrées, ce qui ne veut en rien dire qu’elle soit adaptée.


Parlons-en d’ailleurs, des entrées.
J’ai hérité du pas léger de ma mère, et mon père y a soufflé le vent. La tête haute quand je n’ai pas les mains dans les poches, j’avance décidé, bien que mon chemin s’égare parfois dans les multiples appétits de la vie. Lorsque l’occasion s’y prête mal, je souris, et souvent mon corps ment. J’aime danser, comme le vent virevolte et les ténèbres flirtent avec ce dernier.
Et la danse est un art guerrier, j’aime me battre pour danser. Solitaire au milieu de mes marins, compagnons fidèles et frères d’armes, je fais voyage le sabre du vent que je ne fends jamais. Les Haïnouks suivent le souffle de l’air, portant leur lame sans un son jusqu’à ceux qui l’agressent sans grâce. Ne restant rarement sur plus d’un pied, il est parfois difficile de me suivre, et si cela déstabilise mes ennemis, il en va de même pour mes alliés. Je me bats seul, sans pour autant manquer de les aider. Nul marin ne navigue sans son équipage.
Un danseur, disais-je donc, plus qu’un tueur. Pas vraiment, les coups que je porte sont nés dans les ténèbres, ils ont été portés au sein du vent, et ils s’abattent avec la puissance de l’eau. On n’incapacite pas un homme de cette manière, on danse pour l’écraser, le fendre, le tirer jusque dans les profondeurs où il devra abandonner ses sens, et la peur.
J’ai tué, pour mieux tuer.
Je n’en suis pas pour autant une machine, mais le fait est que, malgré les cicatrices, je suis toujours là. Et cela aux dépends de la volonté de quelques adversaires.
J’ai le cran et l’âme au fond de mes yeux bruns, parfois un brin de folie, mais il se pourrait que ce ne soit que fantaisie. Ce regard est profond, et reflète la vie que j’ai menée, au milieu des tumultes.
C’est d’ailleurs une tempête qui a marqué mes cheveux noirs, incapables d’être arrangés, longs pour un homme et courts pour une femme, rare combat que j’ai d’ailleurs abandonné.
Enfin, je n’oublierai pas de mentionner la flasque à ma ceinture, et les drogues et autres fantaisies qui traînent dans –toutes- mes poches : Je suis un homme de petits plaisirs.

Facultatifs 

Philosophie de la vie 

Il faudra toucher les cœurs pour renverser les hommes.

Il fallait mépriser les conséquences pour comprendre ce à quoi je tenais vraiment. 

Mesure Maîtresse d’une démesure Ivresse.

Celui qui a contemplé le désert et la mer comprend l’essence du vent.

Qui êtes-vous donc, monseigneur, pour que je doive m’incliner si bas ?

Tu n’auras jamais raison d’une belle femme.

Je ne tue ni par plaisir, ni par besoin, j’éprouve seulement la sensation que certains hommes ne devraient plus vivre.

Aucun marin ne prend l’océan, il y plonge pour peut-être ne jamais revenir.

J’aime boire et fumer. Ça échappe à la raison.

Thèmes Musicaux  
 
 }


Histoire   
Prologue - des monstres ou des hommes
Je suis l’homme des sables, le fils du vent et des ténèbres, je suis l’homme des mers, l’enfant jailli des dunes pour trouver les vagues.
J’arpente les lois et les rivages, je pille, je nage.
Dans les Allines, à craindre tant l’homme que l’animal, les créatures festoient, tandis que je regarde en bas.
Accoudé au rebord de mon navire, la lueur de la drogue embrasée frémit, et d’en dessous de la surface, par-delà les dangers de l’air et de la mer, on peut apercevoir d’entre mes lèvres floues un nuage s’échapper et rejoindre les vents calmes dans un soupir.
Le bois du navire craque, m’ôte aux souvenirs douloureux qui avaient laissé ma main crispée sur le garde-corps.
il n’y a pourtant aucun bruit, pas plus que de mouvement, mais l’eau de l’océan n’est jamais calme, et ses habitants ne dorment guère plus qu’elle. Du royaume d’en dessous comme du dessus, ils guettent. La moindre opportunité est une chance.
Dans ce monde, il faut être pirate, mercenaire, fou, ou avoir transcendé les limites de l’humanité pour survivre. Nombreuses sont les légendes, peu sont ceux qui pourront les expliquer et encore moins sont ceux qui peuvent les démentir. Les civils croient et craignent ; les pirates cherchent et les monstres attendent, tapis dans l’ombre.


Chapitre 1Un Lion parmi les Loups
On dit que les Haïnouks naissent à la lueur des étoiles et la caresse du vent. Leur vie sera ainsi guidée, et le lien persiste entre les enfants de l’air. Sans être une religion, il en va ainsi d’un fait de la nature, devenu tradition par transmission. Malheureusement, je ne suis pas homme de tradition, et je ne l’ai pas été à mon premier éveil.
Les rayons du soleil fendaient le ciel, pour illuminer les dunes sur lesquelles roulait le sable. L’air été vif, se faisait ressentir partout, entre chaque grain du désert et chaque navire qui l’arpentait. Une chaleur torride apaisée par un vent violent, telles furent les conditions de ma venue au monde.
Un homme court sur les planchers craquant des vaisseaux arrêtés. Ces impressionnantes montures de bois s’étendent sur des dizaines de mètres, et le sable n’a jamais paru si fin qu’à leur rebord. Ce sont des bateaux à roues qui chevauchent le désert, et un homme y étend sa course, passant de mât à voile à pont avec une aisance stupéfiante. Il engloutit navire après navire de bond en saut, de plongée en roulade, pour enfin s’arrêter et se relever nettement, dans un geste entier et fluide. Il a une trentaine d’années, et son visage est dur. Les épreuves de la vie et du temps l’ont déjà marqué. Il n’est pas inconnu à la douleur, mais c’est le doute qui l’assaille aujourd’hui.
Un cri l’a porté jusqu’ici, et c’est un cri que tout père est à même de comprendre, puisque c’est celui-là même qui fait un père. Ses cheveux déjà grisonnant sur les tempes, son air émacié et bourru, il semble prêt depuis de trop nombreuses années à cet événement. Il arrive pour aider sa femme, à l’agonie de l’enfantement.
Kareha, Hourr ; mère, père : j’arrive, porté par le soleil et le vent. Par ce temps étincelant, j’écrase les traditions et, comme ma mère avant moi, je me prépare à ne pas être accepté.
Naoru, car mon padre ne veut pas décider, Meian’, car ma mère tient à faire vivre son nom. Elle a toujours le dernier mot, avant de nous quitter sans note.
Là, plus un mot que solitude, avec une éducation paternaliste à la clé. Un esprit sain dans un corps sain dans un environnement sain. Ôh alcool, je vais apprendre à t’aimer tôt.


¤ Exemple de message rp ¤

La volonté prend et envoie la main. La prise s'accroche aux doigts, le mur s'élève devant toi. Homme des mers, gravit la terre, détermine ton point d'ancrage sur la voile rocheuse et escalade ce mat de pierre. L'échelle se dessine, chemin irrégulier jalonnant la falaise des Dentelles. De la main part un mouvement étiré, prenant le bras, le nez levé, alors que la jambe pousse du pied, et le corps avale la montagne. Centimètres par centimètres, sentent les mètres qu'ascendent le maître, déjà le cul dans le vide. Une pensée égarée, il monte et trébuche, les petits cailloux roulent et volent, comme son pied gauche bat l'air, sans appui, perdu dans le vent. L'homme doit regarder en bas, retrouver ses marques et, il le sait lorsqu'il baisse les yeux, retomber dans les failles de son passé comme la roche en est parsemée.


C'est une vieille histoire de romance, je vous en préviens d'avance. Je ne crois pas en l'amour, ni en l'éperdue perte de raison qui l'accompagne. En revanche, le toucher et la passion arpentent et ne me lâcheront jamais le cœur. Et pour cette femme, j'avais une ferveur comme l'Homme en a eu de voler seulement. Ne croyez pas que la jeunesse a exagéré mes mots, car j'ai toujours pour cette créature un sentiment violent qui me pousse parfois à quelques égarements. Le fils du vent que j'étais et l'homme des mers que je suis ne t'oublieront pas, Séléna.
Venue comme d'un autre temps, tu traverses les déserts sur ton navire de guerre, et de l'Hainouk en toi tu ne gardes aucune paix. Ton idée maîtresse marque le sable et le bois, tu voles, tu pilles, et tu n'as jamais peur de tuer ceux qui t'opposent. Je me refuse à parler de toi au passé, tant dans mon esprit tu es toujours là, au milieux des flammes, éclairée de braises et d'étincelles. Tu es le feu là où j'étais le vent. Tu m'as fait pirate, quand j’ai compris que la bonté n'avait de raison d'être que dans le cœur  pour ceux envers qui l'affection est sincère. Du reste, mieux vaut piller.
Les scrupules sont pour les indécis. Ta décision est claire et je ne pouvais que l'admirer après avoir accepté les préceptes de force et de volonté de mon père. Ceux qui t'accompagnent ne manquent de rien, toi-même tu n'es pas dans le besoin. Tu prends ce qui t'est nécessaire.
Et, lorsqu'un fou de guerre voit en toi l'opportunité de montrer à son fils comment défaire un navire de tous ses biens, tu le tues de sang-froid.
C'est une raison suffisante pour que je te déteste, et c'est le cas, mais rien ne peut ôter la force de cette pensée que j'ai pour toi. C'est peut-être plus qu'un sursaut de volonté qui m'a poussé à faire ce que je fais, mais un hommage à celle qui a créé pour la première fois la passion au creux de mes entrailles.
J'avais 17 ans, je t'en donnais 19.


Nous nous sommes rencontrés une nuit d'été, au cœur du désert. Mon père avait fait arrêter le navire, et tout le monde profitait du ciel, la chaleur écrasant le sommeil. Je n'étais pas fatigué, une certaine envie guerrière m'habitait. L'instinct et le goût de la guerre sont une force difficile à contenir. Les hommes en avaient marre de se battre, je me plongeais donc dans la méditation. Je revoyais les entraînements, les manœuvres, les coups, etc.
Cela faisait quelques semaines que j'avais battu mon père en duel, et je n'en étais pas peu fier. L'orgueil de l'adolescent.
Ce dernier s'était retiré dans sa cabine, potassant les prochains trajets. Et c'est alors que la Lune se dévoilait, qu'à cette pâle lueur tu apparus. Tout l’équipage avait l’œil perdu, le vaisseau s'était approché sans l'ombre d'un bruit. Tu avais pris appui sur le bois et ta chevelure de feu était là, devant moi. Ton regard ardent dans le mien. J'étais paralysé..


Je lève les yeux, mon pied a repris appui. Je caresse un instant la roche, froide.. L'ardeur me manque, je reprends mon envol.
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Asmah
*Admin Fantaisiste*
Asmah


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Localisation : Dans un champ de pâquerettes
Camp : c'est un concept qui Nous échappe
Métier : Queen Of Fantasy
Date d'inscription : 07/06/2007

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Métier: Marchombre
Rang: maîtresse

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MessageSujet: Re: Naoru Meian' ~Finish   Naoru Meian' ~Finish Empty2013-07-15, 01:35

Bon, et bien, je check. De rien, collègue Wink
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Naoru Meian' ~Finish
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